Réalisations

1. Programme Alphabétisation en langue arabe (2006 à 2008 : BID)

 

Le projet alphabétisation en arabe du Ministère de la Femme et de la Famille, s’est fait sur plusieurs étapes :

-   La première phase du projet a été mise en vigueur en 2002 – 2005, en visant 9000 femmes pendant 3 ans.

-   La deuxième phase du projet d’alphabétisation de femmes en arabe a été programmée avec la Banque Islamique de développement  


le 12 / 4 / 2005 et mise en vigueur en Novembre 2006 et son objectif était de permettre :

Le projet alphabétisation en arabe du Ministère de la Femme et de la Famille, s’est fait sur plusieurs étapes :

          -   La première phase du projet a été mise en vigueur en 2002 – 2005, en visant 9000 femmes pendant 3 ans.

          -   La deuxième phase du projet d’alphabétisation de femmes en arabe a été programmée avec la Banque Islamique de développement le 12 / 4 / 2005 et mise en vigueur en Novembre 2006 et son objectif était de permettre :

          -  L’alphabétisation de 6000 femmes avec l’augmentation de la période d’alphabétisation qui devra être de 2 ans au lieu d’un an. (Il faut souligner que la deuxième promotion profitera uniquement d’une seule année selon le budget disponible et sera rattachée au 3eme projet qui sera probablement accordé par la BID).

          -   La construction et l’équipement d’un centre de formation.

          -   La révision des manuels et leur édition en quantités suffisantes.

          -   La prise en charge des équipes pédagogiques et des alphabétiseurs.

          -   L’assistance technique (1 consultant international et 2 consultants nationaux)

          -   Les fournitures scolaires.

          -   L’organisation de campagnes de sensibilisation.

          -   La Formation des alphabétiseurs.

          -   La post alphabétisation.

Ensuite avec le financement l’ADDS, trente centres sont ouverts sur l’ensemble de la République de Djibouti pour accueillir les apprenantes dans 45 classes, constituées essentiellement des jeunes filles n’ayant pas eu la chance d’aller à l’école ou des femmes au foyer. Il s’agissait d’une phase d’attente pour éviter la rupture du projet.


2.Programme Alphabétisation en langues nationaux


Il s’agit des classes d’Alphabétisation expérimentales en langues nationales avec l’appui de l’UNESCO dans les cinq régions de l’intérieur.

Quelques 180 apprenantes repartis dans 6 classes ont bénéficié des cours d’alphabétisation en langues nationales à raison de 2h30 mn chaque soir, cinq fois par semaine parmi les cinq chefs lieux des régions de l’intérieur. D’une durée de 7mois le projet pilote sert de prélude au prochain lancement de la vaste compagne d’alphabétisation en langues nationales afar et somali sur toute l’étendue du territoire de la République de Djibouti.

Les principales activités et missions de la Cellule de Lutte Contre le Sida s’articulent autour de la protection de la femme, des jeunes filles et de l’enfant ainsi que le renforcement des mesures de préventions sur le VIH/SIDA.

Ses objectifs principaux sont :

           -          Informer les jeunes filles déscolarisées sur la prévention du VIH/sida

           -          Faire des compagnes de mobilisation sociale

           -          Organiser des séances de causerie sur la prévention du VIH/sida au sein de la cellule d’écoute

           -          Identifier t sensibilisées la zone à risque dans leur district

           -          Animer a cellule d’écoute chaque jour.

           -          Informer les femmes sur les différents cycles de vulnérabilité

           -          Faciliter les voies administratives en cas de problème conjugal

La République de Djibouti a réalisé en février 2006, une analyse de la situation des Orphelins et autres enfants vulnérables (OEV). Cette Analyse de la situation a permis de mettre en lumière les problèmes des orphelins et des autres enfants vulnérables qui sont exposés à la malnutrition, à la morbidité, au risque de non accès à l’éducation de base, aux troubles psychologiques et aux abus de tout genre, y compris sexuels ; ce qui les rend particulièrement vulnérables au VIH et au SIDA. La plupart de ces enfants vivent dans des familles très pauvres qui ne sont pas capables de leur assurer l’accès aux services sociaux de base (éducation, soins de santé, nutrition, protection). Certains de ces enfants vivent et travaillent dans la rue. Au terme de cette analyse de la situation, il a été observé l’absence d’un dispositif organisé permettant de faciliter l’accès aux services sociaux de base aux OEV.

A la suite de cette analyse de la situation, le Gouvernement de Djibouti a élaboré un Cadre Stratégique National de prise en charge des OEV (CSN-OEV). Le CSN-OEV définit les stratégies permettant d’assurer la protection sociale des OEV. Il s’agit notamment de fournir un paquet de services aux OEV en réponse à leurs besoins prioritaires.

Pour permettre d’harmoniser les procédures et approches d’appui aux OEV et d’assurer la coordination des efforts nationaux en la matière, le Ministère de la Femme et de la Famille(MPF), qui a dans son mandat la protection sociale de l’enfant en général, de l’enfant vulnérable en particulier, a élaboré en février 2008, avec l’appui de l’UNICEF, un manuel de procédures des interventions de prise en charge des OEV.

Au terme de l’élaboration de ce manuel, le MPF a mis en place un projet pilote de prise en charge des OEV. Financé conjointement par l’UNICEF et le Secrétariat Exécutif (SE) du Comité Technique Interministériel de lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme (CTILSTP), l’exécution sur le terrain de ce projet pilote a été assurée par 4 associations à savoir : (i) l’Association Paix et Lait, (ii) l’Association Oui à la vie, (iii) l’Association pour le Développement de l’Education et de la Culture (ADEC), (iv) l’Association Nouvel Espoir. La phase pilote a été mise en œuvre uniquement au niveau de Djibouti-ville. Le projet pilote consistait à fournir aux OEV un paquet de services comprenant (i) l’appui à la scolarisation, (ii) l’appui à la formation professionnelle, (iii) l’accès aux soins de santé de base, (iv) l’appui alimentaire, (v) la protection sociale.

Les différentes composantes du paquet de services ont été fournies en suivant les orientations du manuel de procédures des interventions de prise en charge des OEV, élaboré au début du projet.

Le projet pilote a été exécuté pendant 14 mois, du 01 avril 2008 au 31 mai 2009.

Ce projet réalisé avec l’appui financier des Tostan a permis de fournir de l’électricité solaire à 250 familles de khor Angar et Assamo. Dans un premier temps 5 femmes issues de ces localités rurales ont bénéficié de six mois de formation afin de devenir des ingénieures solaires au Barefoot College en Inde. Dirigé par Bunker Roy, le Barefoot college ou « Université des va-nu-pieds » et une organisation à but non lucratif jouant le rôle de pionnier en électrification solaire dans les villages ruraux pour les femmes en Inde depuis 1989 et, plus récemment, en Afrique orientale et occidentale.  

Ces femmes ont ensuite mis en pratique leur formation pour installer et faire la maintenance des panneaux solaires dans les villages, qui n’avaient pas d’infrastructures de base auparavant, amenant ainsi l’électricité à ces familles.   

Afin de remédier au problème du chômage des jeunes filles plus touchées du fait de leur faible niveau d’étude lié à un décrochage scolaire précoce mais aussi de contribuer à la lutte contre la pauvreté, en 2010, le Ministère de la Promotion de la femme a initié un programme novateur avec la formation de 50 jeunes filles aux métiers du transport en commun.

Cette formation aux permis B, C et D appuyée par l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS) devait permettre d’implanter les femmes Djiboutiennes dans un secteur où elles étaient absentes. A la fin de la formation 30 d’entre elles ont été insérées.