Programmes / Projets en cours

Mené conjointement par le Ministère de la Femme et de la Famille et le Ministère de l’Agriculture, de l’Eau, de la Pêche, de l’Elevage et des Ressources Halieutiques qui ont signé une convention de partenariat sur laquelle sont spécifiées les activités à exécuter. Ce projet est une composante du programme de résilience Financé par la Banque africaine de développement (BAD) et a pour but de lutter contre la vulnérabilité, la pauvreté, la sécheresse et les effets de la crise financière, alimentaire mondiale. Le projet concerne les femmes et leur permettra d’améliorer leurs conditions de vie, de renforcer leur du bien-être et d’assurer leur émancipation financière. Ainsi une cinquantaine de poulaillers seront mis à la disposition des femmes avicultrices. Il s’agit de soutenir par ce biais des activités génératrices de revenus mais aussi de jeter les bases d’un développement durable.

Mené conjointement par le Ministère de la Femme et de la Famille et le Ministère de l’Agriculture, de l’Eau, de la Pêche, de l’Elevage et des Ressources Halieutiques qui ont signé une convention de partenariat sur laquelle sont spécifiées les activités à exécuter. Ce projet s’inscrit dans la composante 3 du projet PRAREV intitulé « Renforcement des Capacités » et qui a pour objectifs de renforcer les capacités des femmes dans le secteur de la pêche et de promouvoir ce secteur auprès des jeunes filles.

Conscient de l’importance et de la nécessité de mettre en place un cadre de développement de la petite enfance (0 à 6 ans), le Ministère de la Femme et de la Famille a initié l’élaboration d’une politique nationale de développement du jeune enfant djiboutien en vue de lui permettre un bon départ dans la vie, et ce pour répondre aux besoins de celui-ci tant sur le plan cognitif et social que sur le plan émotionnel et physique (Article 27 de la CDE). A ce titre, le Ministère de la Femme et de la Famille a mis en place un programme des garderies communautaires avec l’appui financier de l’UNICEF dans les 5 régions de l’intérieur et au niveau de Djibouti-Ville. Ces garderies communautaires comptent aujourd’hui 15 garderies au niveau des régions et 10 sont implantés au niveau de la commune de Balbala et de Boulaos.

L’objectif général du projet est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations dans les régions tout en promouvant l’inclusion et l’égalité de genre. Les objectifs spécifiques du projet sont : (i) appuyer le développement des régions par la réalisation des infrastructures socio-économiques et administratives ; et (ii) favoriser le renforcement des capacités des bénéficiaires pour faciliter l’accès à l’emploi et le développement des activités génératrices de revenus. Le projet comprend à cet effet trois composantes suivantes : (i) Développement des infrastructures socio-économiques ; (ii) Renforcement des capacités ; et (iii) Gestion du projet. Le projet interviendra principalement dans les cinq régions de Djibouti (Tadjourah, Obock, Ali-Sabieh, Dikhil, et Arta). Il ciblera les populations rurales en général, les femmes et les jeunes en particulier.

Pour protéger l’intégrité physique de la petite fille Djiboutienne, de garantir son droit de disposer des meilleures conditions possibles de santé, de droit de vivre à l'abri de toutes les formes de violence physique et mentale, de préjudices corporels ou de maltraitance, que le Ministère de la Femme et de la Famille a mis en place un Programme National pour l’Abandon Total de Toutes les Formes d’Excisions. Cette stratégie est évaluée en 2015, Cet exercice d’évaluation a permis de constater que le taux de prévalence des MGFs des filles âgées de 12 ans a sensiblement diminué dans les villages et quartiers visités ; mais aussi que la plupart des objectifs spécifiques énoncés dans la SNATFE sont atteints. Il est aussi essentiel de noter l’engagement effectif et permanent d’une part de la 1ier Dame du pays Mme Kadra Mahamoud Haid mais aussi de l’ensemble du gouvernement, parlementaires et ONG locale militant à l’éradication des MGF.

Ce projet financé par l’USAID avec l’appui technique du PNUD vise à renforcer les capacités des femmes vulnérables et faciliter leur autonomisation économique à travers un accompagnement pour la mise en place d’activités génératrices de revenus afin de diminuer les inégalités de genre. Les bénéficiaires cibles de ce projet sont essentiellement les femmes et jeunes filles vulnérables résidant dans les zones périurbaines et rurales qui devront être mieux structurés et organisés en coopératives. Le projet comprend trois composantes : Renforcement institutionnel du Ministère de la Promotion de la Femme, Renforcement des capacités techniques, matérielles et humaines pour les femmes dans l’artisanat, Promotion de nouvelles coopératives de femmes.

En allant du principe que toute femme doit avoir accès à la planification familiale et pouvoir l’utiliser volontairement. Le planning familial est un paquet de service qui comprend ; des conseils et orientation, un choix de contraception et de méthodes variées, un échange d’expérience entre utilisatrices. Ce projet a pour objectif de : Sensibiliser la population sur l’importance du planning familial comme étant un service de santé nécessaire et vital .à travers l’information Réduire de façon significative la mortalité maternelle et infantile Améliorer la santé maternelle et infantile Augmenter le taux d’utilisation des méthodes contraceptives Faire évoluer les mentalités sur le planning familial Impliquer d’avantage les hommes dans le processus du planning familial Respect des droits humains fondamentaux Ce projet permet l’accès des femmes à la planification familiale et le respect de leurs droits humains fondamentaux, et contient deux volets : Une caravane de sensibilisation de proximité à travers le pays notamment dans les coins les plus reculés des tables rondes télévisées dans les langues locales, pour toucher l’ensemble du territoire

Le projet « appui à la promotion du leadership des femmes » est un projet financé par le PNUD qui a été initié en 2007. Il vise à promouvoir le leadership des femmes à Djibouti aussi bien au niveau national, que régional et local. Le projet s’inscrit aussi dans la Stratégie Nationale d'Intégration de la Femme dans le Développement, dont l’un des domaines prioritaires est relatif à la promotion de la participation des femmes au processus de prise de décisions, reconnaissant ainsi l'importance de l'égalité des sexes dans la prise de décisions, qui représente un droit humain ainsi qu'une condition pour la réalisation d'un développement humain durable. Cette assistance du PNUD a donc consisté à l’impulsion du mécanisme de concertation et de coordination des actions visant d’une part le renforcement du leadership de la femme Djiboutienne et d’autre part la mobilisation des différents acteurs pour l’institutionnalisation de l’approche genre en soutenant le renforcement du réseautage genre et la dissémination à tous les niveaux d’intervention, des principes et concepts du genre ainsi que de la participation des femmes à la gestion et au processus de prise des décisions.

Le Ministère de la Femme et de la Famille a lancé un projet de redynamisation des caisses communautaires au niveau de 41 localités Cette initiative a pour objectif de faire en sorte que le lien entre la population, la planification familiale et la résilience soit reconnues et pris en compte dans la réduction de la vulnérabilité des populations plus particulièrement les femmes des zones rurales et périurbaines. Dans une première phase, le Ministère de la Femme et de la Famille avec l’appui du FNUAP a organisé des journées de sensibilisation ciblant 20 localités sur les mutuelles communautaires. Au cours de cette sensibilisation, les comités de gestion de la Mutuelle Communautaire ont bénéficié d’une formation sur la gestion de la caisse communautaire et réceptionné les fournitures nécessaires à la tenue des comptes.

Aujourd’hui, force est de constater que de plus en plus de femmes issues des milieux défavorisés exercent des activités non formelles en vue de participer à l’amélioration des conditions de vie de la famille. La participation économique des femmes et par conséquent à leur autonomisation est étroitement liée à la disponibilité des services qui leur permettent de concilier la vie familiale et la vie professionnelle. C’est pourquoi, la mise en place des crèches est essentielle, non seulement pour la socialisation des enfants et leurs apprentissages premiers, mais aussi le rôle central dans l’activité professionnelle des femmes, indispensable pour leur autonomie et donc leur émancipation. Ainsi, les crèches sont parmi ces services qui contribuent à l’autonomisation des femmes par le fait qu’elles facilitent le quotidien des parents, principalement des mères, puisqu’elles ont la possibilité de faire garder leurs enfants dans un espace répondant à leur préoccupation première : la sécurité de leurs enfants. Dans cette optique le ministère de la Femme et de la Famille à initier en collaboration avec le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche la formation de 25 jeunes filles puéricultrices ayant au moins le baccalauréat pour prendre en charge les enfants des crèches communautaires Le projet va concerner pour la phase pilote 10 crèches dont 5 dans les chefs-lieux des régions de l’intérieur et 5 à Djibouti-ville.

1. SOS Village d’enfants Tadjourah

  Dans le cadre de la mise en œuvre du renforcement de la protection des enfants, un accord de coopération a été signé entre la République de Djibouti et l’ONG SOS CHILDREN VILAAGE INTERNATIONAL en octobre 2010. Cette ONG s’est depuis engagée dans la construction d’un village d’enfants et d’une garderie à Tadjourah et d’une bibliothèque numérique à Balbala. Le projet a concrètement commencé en 2012. Le Village d’enfants SOS Tadjourah est un orphelinat qui accueille 100 enfants orphelins âgés entre 1 à 10 ans ainsi que des enfants issus de milieux très défavorisés de la Région de Tadjourah.

 

2. E-learning à Balbala

Toujours dans le cadre de partenariat et de coopération entre la République de Djibouti et l’ONG « SOS Children Village International », qui a pour mission d’aider et d’assister les enfants orphelins et vulnérables à Djibouti. SOS Children Village International a décidé de réaliser un projet de construction d’un centre intitulé E-learning à Balbala qui a pour objectifs de permettra aux jeunes de la commune de Balbala d’acquérir les compétences dont ils ont besoin pour leurs études, pour leur l’enrichissement personnel ou encore pour leur insertion professionnelle.

To reduce the high illiteracy rate of women, the Ministry of Women and Family plans to become literate with the support of MENFOP and SEAS 36,000 women over three years at a rate of 12,000 women a year. In this regard, a pilot phase was launched in October 2016 on three sites namely UNFD, CASAF and PK12 where 180 women attended literacy classes for a period of 8 months.

Convinced of the success of the pilot phase, the MFF plans to launch a vast literacy program across the country. Through this project the Ministry of Women and Family counts:

1. Increase the literacy rate of women;

2. Promote mother tongues and in a first phase and foreign languages ??in the second to finish with the learning of a professional vocabulary for each field of activity exercised by women;

3. Facilitate the integration of women into the labor market and at the national and international levels;

Le Ministère de la Femme et de la Famille a lancé un programme d’aide aux jeunes enfants issus de milieux défavorisés, à travers la mise en place d’un projet de cours de soutien. Les enfants scolarise de la 1ere année à la 5 ème année bénéficierons d’un cours de soutien dans les CDC de leurs quartiers.

Des enseignants qualifiés du primaire issu du MENFOP assurerons ces cours de soutien, l’innovation consiste en la mise en place d’une pédagogie ludique et attractive élaborée avec l’appui de la conseillère Pédagogique de DOLTO. Ce projet a pour but d’aider les enfants en situation de décrochage scolaire issus de familles défavorisées qui n’ont pas les moyens financiers d’inscrire leurs enfants dans les cours de soutien classiques. A la différence des cours de soutien privés ,le MFF a tenu à ce que les effectifs ne dépassent pas 15 élèves ,des mallettes pédagogiques seront un support privilégié ,un suivi pédagogique sera assuré dans chaque site. »

Le Ministère de la Femme et de la Famille a lancé un programme visant à soutenir les familles d’enfants à besoin spéciaux en leur offrant une prise en charge médicale gratuite des enfants à travers les achats des médicaments , des équipements adaptés et un suivi continu de la situation de la famille .
Ce programme consiste a apporté un peu de réconfort aux familles vulnérables ayant à leur charge un enfant à besoin spéciaux.