Vers une percée des femmes sans précédent à l’Assemblée Nationale

Depuis le 10 janvier 2018 la République de Djibouti vit un tournant décisif dans le cadre de l’intégration des femmes au niveau décisionnel.

En effet, sous l’impulsion du Président de la République Mr Ismail Omar Guelleh  qui a proposé  d’augmenter à 25% le quota des femmes dans la représentation nationale ,  La commission parlementaire de la législation et de l’administration générale s’est réunie en procédure d’urgence  hier  afin d’examiner le  projet de  loi n°219/AN/18/7ème L  modifiant la Loi n°192/AN/02/4ème L et instituant le  système de quotas dans les fonctions électives et  l’administration de l’Etat.

L’Assemblée Nationale qui sortira des urnes, à l’issue des prochaines élections législatives de février 2018 sera   la plus féminine dans l’histoire de notre République.  Ça y est ! Les femmes seront représentées à hauteur 25% soit 16 femmes députés sur 65 alors qu’elles étaient seulement 7 dans la 7ème législature.

Grâce à une loi qui sera votée ce jeudi 11 janvier 2017 et qui fixe le quota de la représentation féminine sur les listes des partis politiques, les élections législatives de février 2018 ouvriront donc plus de femmes aux portes de l’hémicycle.

 

Cette avancée démocratique sans précèdent résulte d’une volonté politique d’un visionnaire qui n’est autre que le Président de la République son Excellence Ismail Omar Guelleh qui croit dur comme fer que le développement auquel aspire la nation djiboutienne passera inévitablement par l’implication effective de la femme djiboutienne dans la prise de décision.

 

Sans oublier l’engagement de la Première Dame, figure de proue de la cause féminine.  

Cette évolution sans précédent de la part des femmes élues à l'Assemblée Nationale sera sans conteste une avancée remarquable et désormais la parité n'est plus une option mais une exigence démocratique.

Cette marche vers la féminisation inédite de l'Assemblée Nationale est –elle un signe avant-coureur de l’élection d’une femme au perchoir ? Est-elle synonyme de plus de femmes dans le prochain gouvernement ? En tout cas c’est tout le souhait du Ministère de la Femme et de la Famille.